Jacques Belliard

ID : 12863
Nom : Jacques Belliard
Level : 13
Orientation : médecin chirurgien


Jacques vint se présenter tardivement devant la meute.

Rohel lui avait écrit il ya deux semaines, et cette lettre lui revint en mémoire il y a peu.



Bien le bonjour à vous tous.

Veuillez excuser de mon retard. Une mauvaise blessure par un anglais lors du précédent conflit m’a immobilisé un long moment à l’hôpital français.

Ma blessure vient seulement de cicatriser. J’ai profité de ce passage en milieu hospitalier pour parfaire mes connaissances médicales, et suis maintenant un chirurgien installé depuis peu à Port-Louis.

Je ne vais pas vous conter mon arrivée sur l’île en détail. Sachez seulement que j’ai effectué quelques menus travaux pour notre gouverneur, et que j’ai eu le loisir de voyager à l’Est de cette île en territoire hollandais. Je n’ai guère rencontré d’animosité chez nos voisins bataves. Hélas ! Je ne pourrai en dire autant de nos voisins saxons. Leurs vilaines manies ont eu raison de ma maigre fortune.

Mon agilité me laisse à croire que je pourrais à force d’exercice leur rendre la monnaie de leur pièce. Enfin, disons qu’après mon passage, il serait possible qu’il ne leur reste plus beaucoup de monnaie…

Ma voie n’est pas encore tracée, mais si tel devait être ce chemin, une famille d’accueil pourrait bénéficier de mes talents.

Je vous laisse voir si vous souhaitez être cette famille.

Je dois malheureusement vous quitter afin de voir si personne en ville n'aurait besoin de quelques soins.

Même si d'aventure nous ne devrions pas nous revoir, venir en ces lieux fut un honneur.



S'incline et se retire en toute hâte

Caroline qui arrivait par la, vit un étranger sortir de l'auberge et rentra a son tour , deposa sa coiffe et s'avanca vers le barman a qui elle sourrit. Le barman lui servit une choppine et lui expliqua pour l'étranger. Caroline vit Skulet et s'approcha, cela fesait un moment qu'elle ne l'avais pas vu, et elle n'avais pas vraiment eue de nouvelle.


Huum..Mon cher Sku, comment vas tu ?
que racontes tu depuis ce temps ?
Dis, en entrant, j'ai croisé un etranger, le barman m'en a parlé ,un certain Jacques Belliard . Il avait l'air bien préssé, crois tu qu'il reviendra ?

Elle tira une chaise et attendit les autres en compagnie de Skuleth

*Tout en buvant sa chopine, Skuleth (hrp : avec un H dedieu) vit Caroline entrer, quand elle eu prit commande chez le Barman, elle vint s'asseoir à côté de lui, et les deux compagnons commencèrent à discuter.*

-Oh, tu sais, je vais bien moi, je suis régulierement à l'hopital ces temps ci, les pirates ont une activité débordante en ce moment, mais bon, il faut bien tenter de protèger notre colonie. Mais bon, hormis cela, je suis sur les préparatifs de mon mariage, et ça me prend déjà pas mal de temps ! Personnelement, je n'ai pas vu cet étranger, je devais avoir l'ésprit ailleur en entrant dans la taverne, mais je crois qu'il vient pour poser sa candidature. J'espère qu'il reviendra, il me semble fort sympathique d'après ce que le tavernier m'a dit de lui.

Rentrant à son tour dans la taverne, Lulu alla commander un rhum et vint s'installer avec Caro et Skulet (Hrp : <3) qui lui parlèrent alors du rapide passage d'un corsaire français, un dénommé Jacques Belliard.

"Ah oui Rohel m'avait parlé de lui. Il serait peut-être intéressé pour venir chez nous, c'est ça ? D'après ce qu'il m'avait dit, il avait l'air d'être quelqu'un de bien."

Il s'arrêta pour boire une gorgée de rhum et reprit en souriant :

"Déjà il avait l'air de détester les anglois, ce qui fait au moins un point commun avec moi."

(Hrp : Normalement je suis pas sensé être à la taverne en ce moment mais vous me pardonnerez, hein ? (a) )

Alex était sortir des mines elle avait besoin de respirer se dirigea vers la taverne savait qu’elle rencontrerais les loups.
Ses yeux s’habituèrent à la pénombre, aperçu sku lulu et caro alla vers eux
-bonjours vous,
-alors ton mariage sku ça se prépare
-ah oui j’ai entendu son nom, mais c’est une visite rapide
-Vous croyiez que va le revoir ?

(Le prochain qui écorche mon nom; je l'empale par le fondement, et avec ma hache, pas autre chose avis aux amateurs)

*SkuletH avait vu Alex et Lulucifer les rejoindre à la table, mais toujours pas de trace de nouveau. Comme l'avait fait remarqué Lulusyfaire, il n'aimait pas les anglais, déjà un bon point pour integrer la meute.*

-Oui Alex, les préparatifs avancent, je suis pressé d'y être, j'ai un peu le trac quand même ! Sinon pour Jaques, j'ai hate de le revoir pour lui parler !

Alex et Lulu avaient rejoint le petit groupe a leur tour, plus il y avait de monde, plus il y avait de question concernant le nouveau.

- Alex, comment vas tu ? tu as l'air bien fatiguée, comment ca c'est passé aux mines ?
- Lulu, je crois qu'ici il n'y a pas grand monde qui aime les anglais...ca doit etre de nature...! Sinon je pense qu'il reviendra, a mon avis il doit quand meme se demander ce que l'on pense de lui...je suis persuadée qu'il reviendra tres vite
- et toi, Skulette (<3), tu as le trac ? ce serai bien la premiere fois que je te vois comme ca...

(Je vous mets au défi de déformer encore plus le nom de Sku que ce que je vais mettre )

Voyant Alex arriver juste après lui, il remarqua lui aussi qu'elle semblait exténuée et lui dit :

"C'est vrai que c'est bien éprouvant les mines. Il faut toujours y rester sur ses gardes. Alors imagine ce que doit être le temple !"

Puis il se tourna vers Caro et lui répondit :

"C'est vrai que peu de monde aime les anglais ici. Nous préférons de beaucoup les anglaises qui passent françaises."

Puis il lui fit un clin d'œil avant de finalement se retourner vers l'espèce de soubrette qui allait se marier dans quelques jours :

"Mais non il est pas de ce genre-là notre Sqhullètes (XD), il n'a peur de rien, même pas de se faire flageller par sa promise."

Jacques vint la tête baissée au bar. Le barman lui versa une choppe qu'il refusa.

Désolé ! je ne suis pas là pour boire. Je ne pourrais pas. pas ce soir.
Je viens annoncer mon départ. Il ne peut en être autrement.

S'adressant au barman.

Vois tu ? Je suis chirurgien et je me suis établi depuis peu à PL. Je fais le tour de la ville et de ses environs à la recherche de personnes souhaitant mes compétences. Conformément à mon serment, je soigne sans discriminations.
Aujourd'hui j'ai croisé un jeune hollandais aux portes de la ville et Cassandre que j'ai eu à soigner de nouveau. Rien de bien sérieux, juste une égratignure.
Personne ni au bordel, ni dans les égoûts.
Au détour d'une ruelle, je trouve un anglais mal en point. Il me dévisage hagard et ne comprends pas mon geste. je le soigne avec application et le salue.
il me retourne mon salut avec un sourire dont je me souviendrai toujours.
Continuant ma tournée, je tombe sur les corps inertes de Morana, Cassandre et Kristal.
Pas un seul instant il ne m'est venu à l'esprit que cet anglais était leur meurtrier.

J'ai soigné cet homme et qui sait ce qu'il va faire. Son massacre ne va probablement pas s'arrêter là. Par ma faute, il est en pleine forme et peut continuer à nettoyer les rues de cette ville.
Je n'ai ni le courage, ni la force nécessaire pour l'affronter.

Il vaut mieux pour moi partir. Je ne pourrais affronter le regard des loups face à ce que certains pourraient prendre pour une trahison.
Rends moi service et dis leur bien que je regrette. Je me retire de la médecine dés demain, le temps d'informer mes patients que je cesse mon activité et je quitte Port-Louis.

Jette 50 po sur le comptoir et franchit l'entrée sans se retourner

Kristal s'était promenée tranquillement dans les rues de Port Louis quand au détour d'une ruelle, elle avait vu un homme qui attira son attention. Celui ci, se faisait un plaisir de soigner toutes les personnes qui en avaient besoin, et ce, sans distinction de drapeau.

Encore un qui aime son métier plus que tout ! bravo, ça devient rare de nos jours ... pensa t'elle.

Elle n'eut pas le temps d'aller vers lui pour le féliciter, un coup violent violent sur la tête venait de l'envoyer aux pays des songes.

Quand elle se réveilla à l'hôpital, encore mal en point, elle décida de rejoindre sa taverne, le repos auprès des siens étant le meilleur remède.

Quand elle poussa la porte, elle se trouva face à face avec l'homme qu'elle avait vu le midi même,
Excusez-moi, je suis pas très en forme, je ne vous avez pas vu.
Mais vous avez l'air pressé, c'est dommage, vous ne voulez pas rester encore un peu, on aurait pu parler médecine, c'est un domaine que je connais bien et que j'aime apparement tout autant que vous.

*Skuleth était en train de discuter avec Léhydi Quarheaulyne, et Lhulhussyphaire.(<3)*

-Oui, je dois vous avouer que j'ai un peu le trac, en réalité, être sur le champs de bataille à soigner mes amis, charger des ennemis quand on sait qu'on a aucune chance se s'en sortir indemne, ça, ça ne me fait pas peur, mais le mariage, je dois bien vous avouer à vous, que j'ai le trac.

*A ce moment là, Skuleth observa des mouvements par la fenêtre, la rue semblait agitée, les gens couraient, des rumeurs disant qu'un anglais avait envoyé plusieurs français à l'hôpital circulait. Mais il avait été renvoyé chez lui maintenant, Skuleth le savait. A ce moment là, Belliard revint, il fit comme si les loups attablés n'étaient pas là, et il parla au barman, Skuleth entendit tout, et n'eut même pas à réfléchir pour savoir que la conduite du nouveau venu n'était pas sanctionable, qui pouvait sanctionner un accès de bonté ? Pendant que Skuleth réfléchissait, Belliard prit le chemin de la porte dans l'intention de partir, mais Kristal arriva heureusement à ce moment là et le retint un peu, c'est à ce moment là que Skuleth se leva pour aller les rejoindre et demander à Belliard de rester avec eux.*

Alex vit arrivé son amie krsital lui fit de grand signe, s’aperçut que j belliard allait partir elle se leva en même temps que skuleth
-hé attende ne part pas comme ça
C’est a ton honneur d’avoir soigné les blessures sans distinction de nation c’est le rôle de médecin et aucun loup ne t’en veux pour cela et puis tu ne pouvais pas savoir.
Allé viens a notre table

*Skuleth entra dans la taverne et eut la joie de voire un visage conu et amical. Il se dirigea vers lui tout en lançant vers le comptoir.*

-Aubergiste, un champagne pour mon ami et moi !

*Puis, s'asseyant à côté de Jacques.*

-Alors l'ami, je suis content de te revoir, j'avais peur que l'on ne te revoie ici. Alors, toujours interessé pour rejoindre les loups ?

Accepte avec plaisir le verre tendu par Skuleth

Bonjour skuleth,

Merci pour le verre. Le médecin ne me l'a pas conseillé, mais, je suis content de trinquer à ce qui j'espère sera une longue amitié.

Les loups ?

Avale une gorgée, et prend une légère inspiration.

Bien évidement !
Rejoindre votre groupe serait profitable à tous.
J'attendrai votre décision à ce sujet.

Sert un verre à Skuleth qui possède une sacrée descente

*Skuleth but un autre verre de Champagne servit par Jacques, puis le reposa sur la table.*

-En effet, je serais heureux si tu nous rejoignais. Et comme déjà dit, tu avais fait une bonne impréssion lors de ta première venue ici. Mais nous allons devoir attendre les autres membres de la guilde pour officialiser tout ça.

Salut Jacques !

Je suis content de te rencontrer en personne !

Rohel lui serra la main d'une franche poignée

Alors, les autres m'ont fait un rapide descriptif de tes deux précédentes visites. Pour ce qui est de l'erreur que tu as commises en soignant un tueur dans Port-Louis, c'est dommage, mais l'erreur est humaine ! Il faut savoir accepter et assumer ses erreurs pour pouvoir rebondir dessus et aller de l'avant.
Il me semble d'ailleurs que tu l'as compris puisque tu es revenu, n'est-ce pas ?

J'ai une question à te poser. On m'a dit que tu n'aimais pas les Anglais et bien que je te comprenne et que cela fait un point commun avec de nombreux Loups, il faut que tu saches que nous ne sommes pas un regroupement de meurtriers sans foi ni loi.
Nous sommes au service du Roy, de Port-Louis, et de la guilde.
Donc, ma question est simple: si des consignes stipulant de calmer le jeu avec les Anglais sont passées par le Général, le Capitaine de la meute ou son Chef, les suivras-tu ? Ou seras-tu pris d'un désir plus fort que toi d'agresser, de menacer, de voler, ou je ne sais quoi dans le genre, tout Anglais se trouvant sur ton chemin ?

Je ne prône pas le "laisser faire" quand il est question de cas par cas, je parle des Anglais en général.
Bien entendu, si tu réponds oui, il faudra le prouver.

Lui adresse un clin d'oeil.

Et sinon, j'ai pas le droit à un chti coup de Champ' moi ?

Se lève et accueille Rohel, en lui rendant sa poignée de main, et hurle:

Tavernier ! encore une bouteille de ton meilleur champagne, et puis non amène la caisse que tu planques derrière ton bar !

S'assied, légèrement chancelant

Cher Rohel, je n'aime pas les anglais, car ils sont roublards et perfides. néanmoins je commence à m'appercevoir que quelques hollandais possèdent ces caractéristiques, mais il s'agit là d'une parenthèrse.

Vide sa coupe d'un trait

Je ne suis pas un soldat, mais je sais écouter et obéir, et s'il n'est pas dans les intérêts de ma nation et de ma famille d'adoption de commettre certains forfaits alors je sais être patient.
Il viendra bien un moment plus favorable pour laver un affront lorsque celui-ci a été réalisé.

Tout vient à point à qui sait attendre est ma devise...

Se fend d'un large sourire

Cette réponse vous convient-elle, mon ami ?

Si vous comprenez que les intérêts personnels doivent s'effacer devant les intérêts de la colonie, alors ça me va.

Se fait servir un verre et bois gouluement.

Bientôt mon cher Jacques, vous vous apercevrez qu'il y a aussi des Français roublards et perfides, ainsi que des Espagnols. Il y en a dans tout les royaumes, dans tout les pays à vrai dire.
Il faut donc savoir les reconnaitre, afin d'éviter de mettre tout le monde dans le même panier !

Jacques sortit de la taverne, l'air renfrogné. Visiblement sa candidature n'avait guère soulevée plus d'intérêt que cela. Il ne pouvait pas en vouloir à cette meute, il avait fui après avoir soigner un boucher anglais, et maintenant il demandait leur pardon en souhaitant rejoindre leur clan. mais rien ne vint.

Maudits loups !

Maugréa t il.
Puis repensant à ses récentes mésaventures avec des citoyens hollandais, il se dit qu'il ne pourrait apporter rien de bon à part cette inimitié née entre quelques hollandais et lui même et qu'il ne souhaitait pas reporter cette haine sur ses frères d'armes.

Maudits hollandais!

Jura-t-il.
Il reprit alors sa route comme il était venu. Honteux et en colère contre lui même

Kristal et Alex arrivèrent ensemble d'un long voyage. Elles étaient heureuses de revenir dans leur taverne pour voir leur meute chérie.

Elles étaient à l'entrée quand elles croisèrent Jacques Belliard et entendit "maudits loups !" Elles s'arrêterent net, et se retournèrent

- Monsieur Belliard ! pouvez vous répeter vos paroles, nous avons cru mal entendre ! vous sortez de la taverne des loups en prononcant ces mots, nous aimerions bien comprendre pourquoi ...

Connaissant Alex et son impulsivité, Kristal lui prit la main fermement pour éviter tout malentendu.

Elles se retrouvèrent maintenant face à Jacques Belliard, elles le fixèrent de leurs regards de braise et attendirent sa réponse sans avoir l'intention de bouger d'un millimètre.

Jacques reconnut une française qu'il avait récemment croisé à l'hopital français. Portant sa main à sa lame dans un réflexe de défiance, il recula petit à petit ses doigts de sa garde.

Ne vous méprenez pas! Nous avons été vaincu par le même adversaire, il y a peu. Et je suis peut être la cause de vos ennuis.
En outre j'ai l'impression de perdre mon temps et de vous faire perdre le votre également.
Ma remarque n'était pas destinée à vous blessez.

Tournant son regard vers la sortie de la taverne, puis se tournant de nouveau vers la jeune française.

Si vous le permettez...

Non, restez encore quelques instants, vous ne me faites pas perdre mon temps, détrompez vous. Je me rappelle très bien de vous d'ailleurs...

Dites moi... si vous avez fait le chemin jusqu'à notre taverne, c'est qu'il y avait un petit quelque chose quand même qui vous attirait, non ?

Mon amie et moi même étions absentes et nous n'avons pas pu rentrer plus tôt. D'après ce que j'ai entendu des autres loups, vous n'avez pas rencontrer de soucis particuliers... on vous a bien accueillis...on vous a bien parler...pourquoi cette réaction alors ?
je n'aime pas que nos invités sortent de chez nous avec un air renfrogné, j'aime savoir le pourquoi du comment, qu'est ce qui vous pose problème ?