Visite de courtoisie d'un gouda vers les loups.

L'homme entra dans la taverne, une cape sur les épaules, sa capuche rabaissait sur sa tête. L'homme est complètement trempé, la pluie bat son fort dehors. Il se rapproche du tavernier et commande un rhum tranquillement, tout en lui ne montre que calme et de lui n'émane aucune envie de meurtre, seulement une impression de bienveillance. Se rendant compte que quelques regards se posent sur lui, l'homme se rappel soudain qu'il ne c'est pas présenté.

-Veuillez excuser mon impolitesse, le voyage fut rude que j'en ai oublié de me présenter. Un sourire bienveillant se pose sur les lèvres tout en poursuivant.
Je me nomme Agone, jeune gouda, arriver assez récemment sur cette île. Je viens ici pour une simple visite de courtoisie. Je n'apporte malheureusement nulle proposition d'alliance de guilde ou entre nos nations respectives, mais cela ne veut pas dire que je ne souhaiterai ni l'une ni l'autre. Je viens voir la meute en tant qu'observateur, je m'intéresse à ce que fais celle-ci, je suis intrigué par elle! Votre système de meute me parait bien plus fiable que de bien des guildes. Bon je ne suis pas un politicien et donc je ne sais pas faire de long discour bien fait, donc je vais abréger ce que je souhaite vous transmettre.
Si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas à m'en demander, sauf si cela demande à ce que je m'oppose à ma nation.
Et aussi, si vous avez des questions, n'hésitez pas. ^^

L'homme s'installe dans son coin, toujours son sourire avenant sur les lèvres tout en sirotant son verre de rhum, dans l'attente d'une personne allant à sa rencontre. Un loup est prudent, et l'homme le sait très bien, il faut les laisser flairer si il n'y a pas de coups bas.

Luun entendit arriver l'étranger, et depuis les ombres le regarda s'accouder au bar puis se présenter. Il voulait regarder, et être questionné, point le contraire?
Luun, se fendant d'un égal sourire à cet auto-proclamé invité, sortit des ombres pour apparaître juste derrière Agone et lui souffler presqu'à l'oreille:


Et bien jeune ami, que vous fait-il croire que nous allons nous laisser épier, et que votre séant ne sera point boutté hors d'ici aavant que votre verre ne soit servi?

Luun parlait doucement, presque gentiment, d'un ton affable. Ce léger sourire et ces yeux de fouine semblaient tout ce qu'il y a de plus naturel au monde chez lui.

La surprise se lit un instant sur le visage d'Agone, mais celui-ci se reprend vite, et répond, toujours son sourire aux lèvres.

Le fait que je sois bouté hors de chez vous avant que mon verre ne soit servi et peu probable. Puisque je l'ai entre les mains en ce moment même. Mais en effet, rien ne me dit que je ne sois point bouté avant de l'avoir fini. J'ose imaginer, pas que je sois bien accueillis, mais seulement le respect envers un homme ne sortant point les armes et proposant son aide, et même à être interrogé. Mais si vous visez mon fessiers en premiers, c'est que vous comptez m'attaquer par derrière si vous le faite, cela ne serez pas digne d’un loup, du moins pas quand celui-ci viens d'une meute qui a déjà accueilli l’un des votre à sa taverne sans l’attaquer.

Attend la réaction de son interlocuteur, tout en sirotant son rhum en même temps.

Il me semble cher monsieur, que je sois plus à même que vous de définir ce qui pour un Loup, est ou n'est pas, digne ou non.
De plus bon ami hollandais, ce n'est point parce que vous acceptiez d'être questionné que cela peut vous rendre gentil ou non apporteur de malheur.
Vous parlez aussi d'aide, mais sans rien dire en fait. Vous venez ici, parlez, mais le courant d'air m'en apprendrait plus que ces mots que vous souriez. Alors parlez, vraiment. Et peut être vos fesses resteront sagement assises ici encore un peu.


Car croyez moi, aussi gentil homme que vous paraissiez, le simple fait d'entrer ici sans être accompagné peut vous coûter quelques centimètre de votre cou. Vous avez fait un joli pari, je viens de vous annoncer, je crois, les règles. A vous maintenant de jouer. J'attends de voir votre main.

Luun gardait toujours ce sourire de fouine ressemblant presque trait pour trait à celui du hollandais, gentil et affable dans la voix, et pourtant de plus en plus une noir aura filtrait et se répandait autour de lui.

S'empêche de répondre à la provocation de Luun par la provocation. Celui-ci semble le tester d'une manière ou d'une autre, mais dans quel but, Agone l'ignorait, mais son sourire persistait, bien que hésitant durant quelques instants.

-Il semble que mon manque de précision vous ait paru offusquant. Je souhaite nullement cela, tout comme j'espère que cela ne se reproduira plus pour moi même. Mon manque de tact fût évident. Mais je détourne encore, si ça continue je vais faire la même erreur.
J'apporterai mon aide pour plusieurs cas, puisque vous voulez des exemples:
-Si vous souhaitez faire une attaque contre la piraterie.
-Si vous entrez en guerre et que vous avez besoin de mon aide.
-Si pour une autorisation je peux tenter de vous l'accordez, je le ferai. Il me faudra juste la raison de votre envie d'aller sur le territoire hollandais.
-Si je sais où se trouve un nombre de pirate dont je sais que je ne pourrais tous vaincre, je pourrais vous donnez leur emplacement, si vous participez à la chasse au pirate.
-Si vous souhaitez faire une action contre les anglais, pillage ou vole de tour je peux prêter mains forte.

Reste pensif un moment puis reprends.

Il est vrai que mon arrivait ici puisse être synonyme de malheur, si vous considérez que tendre la main et proposez une aide porte malheur et non que ça soit une occasion de faire connaissance et d'oublier la rancœur du passé. Et si le fait que je donne mon avis sur un loup vous dérange, alors je ne parlerais pas du loup, mais de l'homme qui se cache derrière le loup, soit son côté humain.

Se remet à siroter son verre et s'empêche de sortir sa pipe, car apparemment tout ces gestes était observé par l'homme qui voulait le provoquer.

Luun sourit un peu plus un instant, mais reprit très rapidement sa mimique comique, quoi qu'elle ne fusse certainement pas drôle, ce dont il avait par ailleurs pleinement conscience.

La Voie du Loup jeune homme vous semble étrangère, à priori du moins. C'est pourquoi il vous vaut mieux éviter de trop vous aventurer à la juger.

Pour le reste ma foi vous semblez bien courtois, mais à part votre aide pour connaître la position de pirates, serait-elle véritablement utile? Vous dîtes vous même être arrivé depuis peu. Comment alors votre voie pourrait-elle plaider en notre faveur dans votre colonie, du moins avec un appui véritable?

Et surtout, pourquoi venir ici chez les Loups? Pourquoi notre meute, parmis toutes les guildes françaises?
Oh, et autre précision: personnellement je n'ai guère de rancune contre la colonie hollandaise. Contre certains de ses habitants peut être, contre son peuple, nullement. Une fois de plus jeune homme, prenez garde à vos jugements.


La discussion semblait finalement intéressante, même si pour le moment rien d'intéressant vraiment n'avait été dit ou apporté. Mais le jeune hollandais avait du répondant et le Chef de Meute semblait aimer cela.

Ecoutant attentivement celui-ci, Agone pèse toujours chacune de ces paroles face à cet homme aux manières étranges mais qui en creusant un peu plus n'a pas l'air si désagréable qu'il ne veut bien le montrer.

En dehors des pirates serai-je utile? Je suis certe pas très vieux sur cette île, mais mon passage à l'essai en hollande est passé depuis déjà un certains temps. Donc j'ai tout de même quelque relation. Alors certes, je suis loin d'être aussi influent, et ça j'en suis sûre, que Frans, Wildekat ou Yop. Mais je peux tenter de faire pencher la balance. Sachez que le plus petit grain de sable peut faire pencher la balance. Alors ma voie n'est qu'une voie parmi tant d'autre certe, mais c'est une voie.

Pourquoi votre meute, parmis toutes les guildes françaises?
Petit sourire rusé.
Et pourquoi pas?

Attention l'ami c'était là la question à laquelle il fallait me répondre. Je ne vais pas la reposer mais cela ne t'empêche pas de modifier ou agrémenter ta réponse précédente.

Autre question, oui je sais je cumule, mais tu n'as qu'à répondre mieux ou plus vite, voire les deux pourquoi pas. Autre question disais-je:
quelle est votre position dans la colinie hollandaise, qu'y faites vous et pour qui?

Ah oui et tiens, que devient Wildekat?

Prend l'air assuré.

-Ma foi, la réponse à votre question est simple. Votre meute est la seule à ma connaissance à avoir cherché des liens avec la notre par le passé. Alors pourquoi allez vers d'autre meute que celle qui a déjà tendu une fois sa main vers la notre?

Boit une gorgé de rhum puis reprends avec toujours le sourire.

Quand à ma position dans la colonie, je dirais que pour le moment que j'observe et je fais de bonne ou mauvaise remarque, j'essaie de montrer un point de vue différent de mes compatriotes. Je compte plus tard, c'est à dire d'ici le prochain manda me proposer pour juge ou pour les autorisations. Je ne compte pas rester les bras croisaient à regarder ce qui se passe autour sans rien faire. Pour qui? Voilà une question bien étrange, pour ma nation évidement!

Quand à ce que devient Wildekat, et bien ma foi vous en apprendriez plus en lui demandant directement. Mais elle s'occupe d'elle ces derniers temps, enfin maintenant elle commence à se remettre dans les affaires de la Hollande de temps à autres. Elle donne son avis puis repars, comme nous tous en faite, elle fait son devoir de citoyens.

Si je vous ai posé la question je sais à quoi m'attendre! Inutile donc de me répondre que j'en apprendrai plus en allant la voir. Un mauvais faux pas de plus. Attention la charge va finir par faire ployer votre branche.


Et donc vous parlez de votre meute, quelle est telle?
Encore une fois me voilà à devoir vous arracher les mots de la bouche. Mais attention je ne suis pas dentiste et donc, cela pourrait devenir douloureux pour vous. Prenez garde.


Le sourire était toujours là mais ses yeux maintenant s'étaient ouverts et son or dans ses pupilles brillait d'une violente intensité.

Son sourire s'élargit.

Vous jouez avec les mots mon cher. J'ai dis que vous en seriez plus si vous lui demandez, je n'ai point dis qu'il fallait lui demander, et je vous ai dis ce que je savais sur ce qu'elle faisait, c'est à dire quasiment rien. De plus à ce que je sache, je n'ai point proposé d'espionner certains de mes compatriotes pour vous.

Je pense que vous connaissez très bien ma meute, mais je vais vous dire son nom: La Ligue des Goudas Désinvoltes.

Regarde Luun droit dans les yeux , et se demande si il ne serait pas un peu fou par moment. Le regard de cet homme était inquiètant. Et le fait qu'il ne vit nul autre loup montrait qu'il craignait eux aussi Luun. Il lui faudrait donc approfondir la conversation pour savoir à quel point cet homme pouvait aller, bien que cela ne lui plaisait guère.

Qui vous a parlé d'espionner? Ah si: vous! Mais je dois m'égarer là encore.

Les LGD? mmm oui ça me rappelle quelque chose. Des embobineurs prompts à retourner leur veste et à briser de vieux liens, tout en s'abaissant à aller attaquer les jeunes et les voler.

Oui en effet je connais un peu cette guilde. Mais je ne suis pas sûr que cela vous vaille un sauf conduit voyez vous?

Luun commençait à perdre son sourire pour trouver un visage de plus en plus rigide, inexpressif. Pourtant ses yeux continuaient à briller d'une violente intensité, et se fixaient sans vergogne sur Agone. Le barman lui, essuyait des vers sans rien dire, mais sans rien perdre non plus de la conversation.

Sourire crisper, son ton devient froid. Une lueur folle commence à apparaitre dans ses yeux.

Des embobineurs prompts à retourner leur veste
et à briser de vieux liens, tout en s'abaissant à aller attaquer les
jeunes et les voler?

Ma foi je ne fais parti d'aucun critère dont vous parlez et pourtant je suis LGD. J'ai certes des défauts, mais ceux que vous citez ne sont pas les miens, ni ceux de notre meute. Donnez moi juste un exemple où cette meute aurait retourné sa veste et briser des liens? Quand à l'attaque et vole des jeunes, notre meute ne s'abaisse pas à attaquer à ceux-ci.

Je commence à comprendre la qualité de l'accueil si vous me considérez comme un agresseur, voleur, arnaqueur de jeune. Malheureusement je n'en suis pas un. De plus vous généralisez sur les membres de notre meute sans les connaitre.

Oh tiens? Aurais je fait ce que vous faisiez tantôt? Vous m'en voyez désolé d'utiliser vos armes. Aussi ébréchées ou rouillées soient elles.
Un exemple? Vous rappelez vous...ah non pardon vous n'étiez probablement pas encore arrivés jeune homme. Voyez vous, votre guilde pendant un temps était de ceux qui aidaient à l'entente franco-hollandaise. Or il se fait qu'à une période ils ont tenu les français dans une estime...et bien disons abyssale.

Ces hommes, qui sont vos frères d'armes ce jour, ont bafoué le lien qui unissait encore nos colonies. Ils sont devenus nos ennemis, et nous ont sauvagement attaqués. Particulièrement en s'en prenant à des jeunes au lieu dit de la corniche du poulpe. Volant et tuant entre ce lieu et vos contrées.

Certes vous n'étiez pas là, certes. Mais le fait est que cela est arrivé. Voyez vous jeune homme, quand bien même tout ces mots que j'ai utilisé ne soient pas fidèles à votre image, ils le sont à votre guilde. Au moins pour une période de leur activité. Et malheureusement pour vous, le fait est que ce qu'une guilde fait, a des répercussions sur chacun de ses hommes. Et inversement.


Comprenez vous alors pourquoi je puis en effet ne guère être accueillant? Comprenez vous aussi alors pourquoi j'ai ainsi décrit votre guilde? Vous dîtes que je généralise. Pas totalement vrai. Je ne fais que décrire certains us de votre groupe. Peut être a-t-il changé, peut être a-t-il trouvé de nouvelles lignes directrices dans leur politique envers notre colonie et nos hommes. Mais sincèrement, je n'ai rien de vu de vraiment valable qui contrebalance ce qu'ils nous ont infligé à cette époque.

Une blessure est longue à soigner, surtout quand elle est dûe à un poignard planté dans le dos.

Parait un peu perdu, abattu.

Ce récit ne m'est jamais arrivé aux oreilles avant... J'ai entendu quelque récit, comme l'histoire des 4 lunes, qui auraient attaqué notre ville plus d'une fois quand nous étions encore alliés. J'ai entendu que les français refuser de pariatiser les 4 lunes pour montrer qu'ils n'approuvaient pas ce geste. On m'a narré nombre de fois des longues conversations sur ce qu'il y avait eu sur le sujet. J'ai appris la fin de l'alliance entre nos nations, puis quelques mois plus tard la pariatisation de ce groupe. Mais le plaie n'était que trop récent aussi pour ma nation, l'alliance n'a donc pas pu reprendre, mais plus tard est venu un accord pour les jeunes...
Certes on ne m'a donné que des leçons d'histoire vu du point de vu de ma nation, et ce que l'on voulait bien me dire, qui nuisait pas à notre image...

Le regard dans le vide mais s'adressant toujours à Luun, il lui dit.

Mais sachez tout de même que le poignard a aussi été planté par votre nation. Nos nations n'ont fait que s'échangé des coups bas. Alors ne rejeté point toute la fautes sur mes frères, mais sur nos deux nations, et non juste une minorité qui elle aussi a été blessé.

Je pense qu'il faut observer attentivement les deux points de vue attentivement, avant de juger comme nous le faisons. Sur ce coups là, je ne l'ai pas fait, mais en prenant du recul je pense comprendre un peu la rancœur que vous éprouvé envers moi indirectement à travers ma guilde, mais je ne peux dire que je la connais.

Sort sa pipe puis demande à Luun:

Puis-je fumer? Fumer m'aide à prendre du recul, cela m'appaise. Si cela vous dérange, je la range immédiatement.

Si vous restez près de la cheminée oui.

Pour le reste vous avez en effet répondu avec discernement. Les coups bas ont été des deux côtés, dans chacune des colonies. Toutefois il en reste tout aussi vrai que certaines guildes ou certains hommes ont plus agi que d'autres en ce sens. Mais dans l'absolu, et sans recul, il est difficile de dire qui est fautif, sinon tout le monde.

Mais là aussi où vous avez dit vrai, c'est que bien souvent on préfère enjoliver, ou encore oublier certains points pas très glorieux. Il vaut mieux faire attention à ce qu'on croit, même si ce sont nos proches qui nous l'apprennent. Tout n'est qu'illusion, ou peu s'en faut. Tout en tout cas ici, n'est que manipulation. Réfléchissez. Ne prenez pas pour monnaie comptante ce qu'on vous sert sur un plateau. Sur qui ou quoi que ce soit.

Se rapproche de la cheminée et allume sa pipe, le regard plongé dans les flammes. Il ajoute par dessus son appelle en adressant à ce message à Luun.

Vous pouvez me poser d'autres questions, si vous en avez encore. Sinon, j'aimerai bien apprendre d'autre chose sur ma nation et son passé sur cette île. Si vous en voyez pas d'inconvénient bien sûre, j'aimerai en connaitre le plus possible, mais surtout voir un point de vue différent que celui de ma personne et de ma nation.

Puis au lieu de s'installer sur un siège, il s'assoit sur le sol. Et contemple toujours les flammes l'air pensif.

Ahah! Je ne suis pas un livre d'histoire savez vous?
Enfin posez vos questions et peut être pourrais je y répondre, mais je ne promets rien.

Luun s'assit en tailleur près de la cheminée, sortit une rapière et se mit à l'entretenir.

J'aimerai savoir, comment c'est formé l'alliance qui a été brisé il n'y a pas si longtemps que ça. Rien que cela me suffirait. Je ne peux demander d'avantage, car je ne connais pas assez de l'histoire, je ne peux inventer ce qu'il c'est passé. Donc je ne peux poser de question précise.

Je ne saurai vous répondre Agone. En vérité cet accord est ancien, plus que mon arrivée ici. Je ne saurais dire comment cela s'est mis en place, même de loin. En tout cas les liens étaient forts.