Un retour évité...

Un bruit, un objet qui tombe au sol... Le guerrier se retourne, et regarde le baudrier au sol, avec de grands yeux...

Ça... Ça, ça me rappelle quelque chose à moi. C'était ici même, en compagnie de plusieurs loups. Vous aviez agis de la même manière. Le baudrier jeté au sol, vous saviez qu'ici vous n'aviez rien à craindre... Est ce que vous vous êtes rappelée quelque chose ?

Blanc.

Il s'agissait de Kristal, je crois, je m'en souviens bien. Première fois que vous veniez ici...

"Se sont des images floues, ici même,dans cette pièce, il y a beaucoup de gens et une femme en particulier, mais pas Kristal, je ne crois pas, Kristal c'est la femme que j'ai vu à Ulungen, je pense que je l'aurai reconnu. Une autre..."

*Je ferme les yeux pour tenter de la visualiser et la décris haute voix.*

"Cette femme donc, elle me parle et je doute que se soit aimable, il est évident que j'aurai pu la tuer et je ne le fais pas. Il y a un homme à mon côté, je ne vois pas son visage, mais je ne le vois pas non plus, il est vraiment très proche de moi...

Serait-ce Rohel ou Luun dont vous me parlez !

La femme me parle et je ne réponds pas, mais je détache mon baudrier et dans un geste théâtrale je le laisse tomber au sol mais il glisse vers la porte,je ne comprends pas. En fait je suis peut-être dans un bateau qui tangue ? Pourtant j'aurai juré que c'était cette salle et le sol est droit..."

Je réouvre les yeux.

"C'est un morceau de puzzle supplémentaire..."

Tente de se reconstituer la scène d'après les dires de la tigresses....

"C'était le 20 décembre 1708. L'une des plus grosses tempêtes que liberty ait connus. Les pères ne visitaient plus leurs fils, et les fils plus leurs pères. La tigresse était venue se réfugier chez les loups. Dans la salle, Luun, le loup blanc, de même qu'Amandine, Kristal, la sombre Chiara, et Lulu. Le loup revoit très clairement le baudrier qui se pose au sol."

Se rend compte, gêné, qu'il a parlé à haute voix. Reprend comme si de rien n'était.

Pour la femme, si c'était une femme du type latin, les yeux sombres, et qui ne mâche pas ses paroles, je miserait sur la signora Chirara. Quand à l'homme, je gagerai que c'était Luun. Comment dire, il osait des choses avec vous que d'autres n'auraient pas osé. Vous, en retour, pas habituée, vous êtes restés calme, et avez décrochée votre baudrier.

Autre moment de Silence.

Voici mon interprétation. Vous étiez venue vous réfugier chez nous, nous observer peut être, lors d'une grande tempête. Les fenêtres vibraient, c'est peut être pour ça que vous aviez l’impression d'être sur un bateau. Et enfin, Marc avait ramassé votre baudrier pour l’accrocher.

Marc hoche la tête en signe d'affirmation.

C'est ça que vous interprétez comme un baudrier qui se déplace seul. Une personne présente, muette, et discrète.

Je n'ai que des images et très floues, mais sans paroles, du moins je n'entends pas ce que l'on me dit.

C'est la première fois qu'un morceau de puzzle me vient si précis, dans le lieu même o* cela s'est produit et en plus vous me conformez le tout, c'est ... C'est ... une lueur d'espoir....

*Je regarde le couteau fiché dans la poutre*

Je suis désolée...

Vos images, bien que floues, ont été changé par votre esprit, suite à votre perte de mémoire, mais nous avons, en effet, fait un pas en avant.

Regarde à son tour le couteau, et se permet même de sourire.

Je dirai même que ça aussi c'en est un. Je retrouve là la femme que vous étiez. Par contre, je vous en prie, si vous retrouvez la mémoire subitement, évitez de me lancer le couteau dessus, prévenez moi avant.

Le guerrier espère détendre l'atmosphère avec une petite plaisanterie.

Je souris et tente une plaisanterie à mon tour.

"Même si je finis par me rappeler pourquoi je suis sensée vous haïr ?"

Plaisanterie de mauvais goût finalement....

Je pars chercher le couteau et le retirer de la poutre puis retourne sagement à mes légumes.

Le loup remarque la plaisanterie, et bien qu'il est devenu livide quelques micro secondes, il se reprend pour ne pas blesser la tigresse, et lâche avec un sourire.

Oui, mais comme je vous aurai appris la gentillesse, vous me laisseriez quelques minutes avant de m'embrocher.

Le loup récupère des mains de la tigresse le couteau qu'elle est allé récupéré, avant de recommencer à cuisiner. Puis, il s'arrête net.

J'ai une idée. Peut être que vous emmener voir les vieilles chambres de Rohel et Luun vous aidera. Je sais qu'ils y ont laissé des affaires, leurs odeurs, peut être que ces fragrances vous aideront.

Je veux bien....

Permettez ?

Sans attendre la réponse, le guerrier prend la main d'Anne, sans oser la regarder dans les yeux et se dirige vers le comptoir où il demande les clés de l'étage à Marc. D'après les gestes de Marc, le loup comprend que la clé de Rohel a disparu en même temps que lui, il ne reste que celle du loup blanc. Skuleth la prend, et entraine Anne vers l'étage. Il passe sans s'attarder devant les chambres, ayant des souvenirs dans chacune d'elle, avec ses amis. Devant celle de Luun, il lâche la main de la tigresse, introduit la clé dans la serrure, ouvre la porte, et se recule, pour laisser avancer Anne.

Une lourde porte en chêne massif, gravée
du nombre treize, encadré de quelques enluminures celtes, permet
d'accéder aux appartements de Luun.

Une fois la porte passée l'on arrive dans un petit salon. Le plancher
est en grande partie recouvert d'un large tapis africain. Un connaisseur
reconnaîtra des motifs du peuple touareg. L'un des murs est dédié à une
cheminée, les autres, hormis celui s'ouvrant par une fenêtre sur le
port, sont recouverts d'étagères croulant sous les livres et divers
objets artisanaux, venus aussi bien de la vieille Europe, de l'Afrique,
du nouveau monde, ou même pour quelques rares objets, des Indes.
Devant la fenêtre un grand bureau en bois de cerisier et cèdre se
trouve, empli de parchemins plumes et encres, avec une lanterne prête á
fonctionner. Devant le bureau, pour les visiteurs, se trouvent deux
chaises avec coussins et dossiers en cuir bordeaux. Le fauteuil de Luun,
plus ouvragé, reprend les mêmes couleurs. Côté Est, une lourde tenture
bordeaux sert de porte pour aller à sa chambre. A noter que au dessus de
la cheminée, gravé dans la pierre avec du sable de couleur, se trouve une roue de médecine.

La chambre était calme, silencieuse. La cheminée froide, pleine de
cendres. De nombreux coussins au sol.Un filet de lumière filtrait légèrement à travers la
tenture entravant l'entrée de sa chambre et tombait avec légèreté sur
le tapis à ses côtés.

La pièce était une sorte de mélange entre le fait d'être vivant comme si son propriétaire pouvait revenir d'un instant à l'autre, mais vide de présence et surtout méticuleusement propre, Marc ne devait pas permettre au moindre grain de poussière de s'y déposer.

L'appartement était prêt pour le retour à l'instant même, mais il était vide.

J'y pénétrais silencieusement, comme dans la caverne d'un trésor le guettant à chaque pas.

Les souvenirs, la première chose que le corsaire ressent en entrant ici.... A chaque pas d'Anne dans la chambre de Luun. Lui, regarde rapidement à l'intérieur, guettant la réaction de la tigresse.

Je reste à l'extérieur. Restez autant de temps que vous le voulez. Vous pouvez même avoir cette chambre, cette nuit, si vous le voulez.

Dormir ici ? Dans cette chambre ? Mais ce n'est pas une chambre, c'est un sanctuaire...Et cela se respecte, voyez dans quel état le tient Marc...

*silence*

Mais moi je suis pirate, je ne respecte rien...

*silence*

Je me dis alors que si c'est une chambre, il y manque l'élément principal, je devine qu'elle se trouve en fait derrière lourd rideau et m'y avance. Lorsque de la main je commence à l'écarter je m'attends à y trouver un homme son visage est encadré de cheveux blanc, il fait ma taille et mes yeux sont à sa hauteur, mais le rideau s'écarte et le charme se rompt.

La chambre est vide...

Le grand lit et dans le
fond, non loin de la fenêtre, un grand miroir à pied cerclé de bois
ouvragé à motifs fleuraux.

Je n'ose pas m'en approcher ni affronter mon reflet, mon regard....

Je reste quelques minutes en silence.

Revenant sur mes pas je trouve mon hôte toujours dans le couloir qui n'ose franchir la porte.

"Luun avait les cheveux blancs n'est ce pas ?"

Un sanctuaire... Je n'ai pas vu les choses sous cet angle là. Luun et vous étiez proche, je suis sûr que d'où il est, il ne verrai aucun inconvénient à vous prêter sa chambre pour vous aider à retrouver la mémoire.

Fait une drôle de tête en entendant les paroles de la tigresse.

Vous êtes peut être une pirate qui ne respecte rien, mais pardonnez moi, actuellement vous êtes une pirate amnésique avec de l'éducation, je pense pouvoir vous faire confiance pour dormir ici sans profaner ce sanctuaire, comme vous dites. Et au pire, si vous saccagez tout, c'est que vous aurez retrouvé la mémoire, encore que, c'est plutôt ma chambre que vous saccagerez si jamais.

Petit rire. Avant de voir la tigresse partir vers le lit. Le loup ne sait pas ce qu'elle y a vécu, mais il ne bouge pas. Puis vient la question, il est sûre qu'elle semble avoir commencer à retrouver la mémoire.

Oui, en effet. Le loup blanc, comme on l'appelait, avait les cheveux blancs, et la peaux très claire. Un corps sec, et était souvent vêtu de rouge, ou pourpre.

Le loup s'arrête là, peut être qu'un peu plus de temps, ici, au calme, aidera la tigresse à ramener ses souvenirs à elle.

Je suis déjà venue dans cette chambre j'ai bien cru que j'allais le voir, en passant dans l'autre pièce.

*Je lui montre le lourd rideau*

J'ai nettement vu son visage, mais ce n'était qu'une rémanence.

Fermez votre porte cette nuit... On ne sait jamais, à moins que vous ne vous décidiez à confesser ce qui s'est passé entre nous. Non ? C'est si grave que cela ? Je ne m'en suis pas déjà vengée ?

*Je n'ose poursuivre mon interrogatoire, regardant la chambre*

Je me demande si c'est ici qui je dois dormir cette nuit.

Je détaille encore la pièce n'osant toucher à rien.

*Finalement Horus vient frapper son bec au carreau de la fenêtre. Après une courte hésitation je vais lui ouvrir la fenêtre, il entre et va se poser sur le perchoir non loi de la fenêtre, je ne l'avais pas remarqué*

Hé bien... Tu prends tes aises mon gros.... Toi aussi tu es déjà venu ici ?

*Me retournant vers mon hôte*

Je m'excuse pour mon faucon, Horus semble connaître les lieux mieux que moi. Entre le chat et Horus, je ne me déplace pas avec plus d'animaux que cela dans la ménagerie... Enfin, sauf si l'on considère que je suis une tigresse....

Merci de m'avoir montré cette chambre, j'y reviendrai tout à l'heure... Si nous retournions aux préparatifs du dîner ?

La main posé sur l'encadrement de porte.

Ne vous en faites pas, ça me fait encore souvent la même chose ici. J'entends le rire des louves, je vois la porte qui s'ouvre sur un loup qui rentre de vadrouille....

Poursuit après un blanc avec un sourire mi heureux, mi mystérieux.

Haha, dans ce cas je dormirai la porte fermé, et si j'entends quelqu'un défoncer ma porte au courant de la nuit, je prendrai cela comme une marque de notre réussite, et je partirai par la fenêtre.

Continue.

Je finirai par vous en parler, mais laissez moi du temps....

...Quand à la chambre, je vous l'ai déjà dit, Luun vous l'aurait laissé sans soucis, encore plus pour vous aider à retrouver la mémoire, vous aider.

Interrompus par le faucon le guerrier le regarde affectueusement.

Ah, je l'ai déjà vu ce faucon, ici. Que de bons souvenirs il me ramène. Ne vous en faites pas, les animaux ont leur places ici, avec nous, qui plus est, Marc sera heureux de voir l'antre animée.

Ressort de la pièce, se dirigeant vers l'escalier, laissant Anne où elle est.

Profitez encore cinq minutes de la pièce, gardez la clé, venez me rejoindre en bas quand vous aurez finit.

Ce disant, le guerrier en armure rouge retourne derrière le comptoir avec Marc.

Je pris la clé et laissait Skuleth repartir vers le rez de chaussé.

J'allais donc caresser Horus.

Il faudra que tu te nourrisse tout seul, on n'est pas chez nous ici, compris ?

Je détaillais encore un peu la pièce, il y avait de beaux objets, Luun avait l'air d'avoir voyagé. Le feu était près à flambe dans la cheminée pour peu qu'on y boute le feu, mais je n'en fis rien.

Les coussins au sol invitaient à la paresse, ou a autre chose peut-être.

Combien de temps avais-je pu passer ici ?

Les 5 minutes accordées s'égrennaient, je fini par quitter la pièce sans aucun nouveau souvenir et je retrouvais Skuleth en bas.

Voyant la tigresse redescendre, le guerrier lève les yeux.

Alors, vous avez trouvé des réponses supplémentaires ?

Pose ses yeux dans ceux de la tigresse.

Je me disais... Vous avez eu beaucoup de réponses à vos questions, mais de vos frères, et sœurs. Peut être aimeriez vous, sur certains points, avoir l'avis d'un corsaire comme moi, extérieur à tout ça.

Rien de plus, mais comparé aux semaines que j'ai passé sans aucun souvenirs ici je progresse à pas de géant. Mais cela reste des morceaux de puzzle que je ne pas pas assembler les uns aux autres.

Je crois que je commence à me faire une raison. Le plus difficile c'est quand mes frères parlent d'évènements qui datent d'avant mon... agression. Je n'ai pas la clé de compréhension et je dois faire avec. Par contre j'agis avec mes éléments actuels sans passif positif ou négatif.

Je crois que certaines actions que je fais actuellement seraient différentes si j'étais la Tigresse. Mais je suis Anne, simplement Anne.

Je hausse les épaules, comme si cela n'avait pas d'importance. Puis je repasse vers le comptoir pour reprendre la cuisine.

C'est gentil, mais je ne préfère pas que vous me donniez votre avis, je me fais mon propre jugement au fur et à mesure.

Après parlez moi de vous, des loups des corsaires ce que vous faisiez avant d'être sur Liberty, mais pas de la Confrérie, je pense que c'est plus sage.

*repends le couteau*

Dans ce cas, si vous progressez autant, je ne peux encore vous laisser partir, ce serait bête de notre part.

Montre la table qu'il a mit alors qu'Anne étant en haut, l'invitant à aller y prendre place.

Vous pouvez venir vous asseoir avec moi.

Apporte le plat.

Pour ma part, comme dit, je ne pense pas que vous parlez de mes projets actuels soit de mise, je vais un peu vous parler de mon enfance, dans la toundra de l'est de l’Europe.
Je suis né dans une famille de fermier, qui vivait en lisière de forêt. Le village le plus proche était à une demi journée de cheval, ce qui nous laissait une bonne intimité, sans pour autant nous tenir éloigné de la civilisation. Mon enfance a été heureuse, tout simplement. Douce, et émerveillée. Vous ne pouvez même pas imaginer la beauté de ces paysages enneigés. Une couche blanche, feutré, à perte de vue. On s'amusait à suivre les animaux grâce à leurs empreinte. A ce sujet, j'y ai vu un tigre blanc là bas, une fois... C'était magnifique.

Se ressaisit.

Excusez moi... Il n'est pas très polis de vous parler de chose que vous n'arrivez pas à vous rappeler...

Je viens m'assoir à table.

Ne vous inquiétez pas, je vous ai invité à parler de vous enfin, sans être indiscrète et si vous le voulez bien, je ne vais pas vous le reprocher.

Je doute d'avoir connu la neige et pour le Tigre ou la Tigresse je ne saurais dire d'où vient ce surnom.

*Hume*

Cela sent bon.

Poursuivez s'il vous plaît.

Alternant bouchées, et paroles, le guerrier continu.

Cela semble bon, mais c'est aussi bon. La cuisine est un bon moyen pour se calmer voyez vous ? Enfin bon, croyez moi, ce n'est pas moi qui vous dirai de vivre sans violence du tout. Pour ma part, elle fait partie intégrante de moi même, il suffit de savoir où, et quand l'appliquer. C'est le secret.

Se lève, se dirigeant vers le bar.

Peut être aimeriez vous boire du bon vint français avec ce plat ?

Cherche dans les bouteilles avant de poursuivre.

Où en étais-je avant ? Ah, oui, mon enfance dans la toundra. J'y ai grandi, et, ça peut sembler étrange, mais le climat chaud ici ne me plait pas plus que ça. Je ne suis pas plus heureux que quand il fait froid. C'est mon environnement. C'est bizare hein ? Peu de gens me comprennent. Rien qu'ici, quand la température baisse un peu, beaucoup se plaignent. Moi, je trouve que ce n'est jamais assez. Dormir sous un tas de couverture, au coin du feu, sortir dans des étendues blanches avec plusieurs épaisseurs sur le dos... Rien qu'en m'écoutant, je me dis que je peux paraître étrange vis à vis des autres.

En plus, la venue des nordiques, comme Bjorn, et Alexandrov ne m'a pas aidé à parler de mes origines... Pour tout dire, vous êtes la première à qui je m'ouvre autant...

De mon côté je pense aussi être relativement secrète et là je me livre un peu plus et à quelqu'un qui n'est pas de ma famille.

Je goûterai volontiers du vin français, il est réputé, je ne serais pas étonnée d'avoir bu du vin pillé dans des cales et des caves françaises.

Je suis une pirate....

Je ne suis pas certaine d'avoir connu le froid, mais je n'ai pas du passer toute ma vie ici. En fait c'est même certain, je me suis taillée une solide réputation de pirate, violente bagarreuse, et que sais-je encore et un ancien capitaine de la Confrérie m'a écrit pour me demander de venir renforcer les rangs des pirates ici pour mener la vie dure aux corsaies.

Je le sais par la lettre qu'il m'a envoyée et que j'ai retrouvé dans mes affaires.

Ce que je faisais avant, je l'ignore et Madre aussi.

Je mange un peu de la soupe.

c'est très bon merci.

J'ai du échouer dans ma mission quand je constate qu'un corsaire m'aide et tente de me faire retrouver la mémoire... A moins qu'il n'y ait autre chose....

*Je cherche son regard*

Je pense que c'est parce que nous nous sentons tous les deux dans un climat de confiance, et protégés... En tout cas, c'est ce que je ressens. Puis pour la famille, on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve vous savez...

Choisissant finalement une bouteille de vin rouge de 20 ans d'âge.

Celle ci fera l'affaire.

Vous êtes venue ici pour mener la vie dure aux corsaires ? Et je vous aide ? alala, je serai envoyé au piloris si ça se sait.

Explose de rire avant de se calmer.

Dans les temps à venir, ce sera le dernier de leurs soucis héhé.

Silence.

Etrange, si vous avez la lettre, que celle ci ne vous rappelle rien... J'ai une question. Dans les souvenirs que vous avez déjà retrouvé, tous sont de bons souvenirs ? Ou il y en a des mauvais aussi ?.... Bien sûr, si ce n'est indiscret.

Sur les dernières paroles de la tigresse, le guerrier devient songeur.

Hum, j'ai beau être corsaire, et théoriquement ennemis de la confrérie, nos idéaux ne sont peut être pas si différents que vous le pensez... Puis, j'ai un sens de l'honneur bien à moi, de même qu'une façon de penser, je peux dire que c'est ma manière de croire en une intelligence supérieure. Je pense que toute action positive qu'un être humain effectue lui sera rendue un jour, là où une négative lui vaudra une punition....

Autre silence.

Autre chose ?

Là, le guerrier regarde la tigresse dans les yeux.

Oui ?

Les paroles de l'ancien loups sont assez énigmatiques et j'y trouve différents sens sans savoir lequel est le bon. Qui sait j'explorerai toutes les pistes pour trouver la bonne, l'idée m'amuse et j'en souris sans quitter son regard.

Au bout de quelques secondes je reporte à nouveau toute mon attention sur mon assiette.

"Pour les souvenirs, c'est comme je vous l'ai dit des morceaux de puzzle que ne peux assembler ensemble, trop de pièces, trop peu retrouvées. Il y a des pièces très anciennes sans doute liée à mon éducation, puisque je suis pirate depuis l'enfance et quelques une plus récentes ici même sur Liberty. Liées à des lieux comme dans l'antre ou des évènements en général assez forts.

Rare sont les sensations agréables à l'évocation de tous ces souvenirs.

Avec tact le Masque m'a dit qu'il lui semblait que je n'étais pas heureuse, et cela se confirme. En même temps, c'est quoi être heureux ?

Je souris et je hausse les épaules.

Chaque fois que je découvre quelques chose sur moi cela me reste... Externe, comme si j'apprenais une leçon un cours d'histoire, que je lise une lettre ou que quelqu'un me parle de Anne, l'ancienne Anne, celle qui se fait nommée la Tigresse.

Je ne sais pas si je suis assez claire dans mes explications."

Je bois une gorgée de vin.

Le loup est heureux de voir un sourire sur le visage de la tigresse. Il n'en avait jamais vu... Cela changeait et lui allait plutôt pas mal.

Écoute les aveux de la tigresse sur sa mémoire.

Bonne question... Je pense que l'on peut parler du bonheur autant que l'on veuille sans pour autant arriver à se mettre d'accord sur une définition... Je pense que chacun a la sienne propre, ne pensez vous pas ?

Je vois ce que vous voulez dire. En fait, c'est comme si vous étiez spectateur d'une histoire déjà faites, mais qui vous intéresse au plus haut point.... Mais bon, je pense que l'on avance à un bon rythme.

Regarde la porte.

Vous savez, moi, une partie de mon bonheur serait réalisé si cette porte s'ouvrait sur un ancien loup...

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