Visite d'un jeune mousse

-Une rose ou un bouquet? Un petit mot ou je pars du principe qu'elle sera là? Pis faut pas que j'oublie qu'il faudra saluer tout et que je serai aussi représentant du Prieuré... Pourquoi ça pourrait pas être simple pour une fois d'être amoureux..?

Le jeune Walono se décida donc pour une unique rose. Une première visite imposait une certaine retenue et de la sobriété.
L'avancée vers la taverne était sans aucun doute plus dure et effrayante que jouer de brette avec les pires malfrats de l'île. Les pas étaient lents et mal assurés, Walono essayait de préparer tous les scénarios. Mis à part en de rares occasions, il n'avait jamais été doué pour discuter autrement qu'en quelque chose de spontané. Il se rassura en se disant qu'il avait déjà des amis dans la bâtisse et que les autres, encore inconnus, étaient tous de bons Français qui promettaient d'être tout aussi bien sympathique.

Finalement, la porte d'entrée se retrouva devant lui. Le petit Bretteur se résolut donc à entrer.

Un jeune homme de taille un peu plus grande que la moyenne se présenta sur le seuil. Il semblais plus agile que fort a première vue, et son attirail laissait penser qu'il savait jouer de la lame. Une bonne épée pendait à son côté, bien accessible, et le tromblon était l'un des préférer des bretteurs. Ses vêtements étaient élégants pour quelqu'un du peuple, mais il ne s'agissait en tout cas pas d'un noble. Son visage était fière et ses yeux vifs et chaleureux, mais sa stature générale était plutôt fatiguée. Le dernier détail a relever était la petite croix dorée du prieuré accrochée sur sa poitrine (bientôt disponible et visible sur le jeu).

L'atmosphère joyeuse du lieu effaça ses doutes et craintes. Walono fouilla la salle du regard à la recherche d'une tête connue tout en prenant soin de ne pas exposé sa rose à la vue de n'importe qui.
Déçu de ne pas voir la belle pour qui il était venu, le petit bretteur salua les personnes présentes dans la pièce et chercha un endroit où s'installer pour boire et patienter.

Luun était revenu à l'antre depuis quelques jours maintenant. La fureur des combats faisaient trembler la montagne et la ville, mais il n'en avait guère cure. Il passait son temps dans sa chambre ou à la forge, sans montrer signe de sa présence. Après quelques heures d'effort à suer dans la pièce souterraine à diverses choses, il plongea la tête dans un tonneau d'eau fraîche et en se relevant, rejeta ses cheveux en arrière, éclaboussant de gouttes cristallines les murs noircis. S'épongeant rapidement les mains sur son torse nu, il remonta les escaliers après avoir pris soin de fermer la pièce.

Il espérait se détendre devant la cheminée avec une bonne bolée de cidre, voire plus qu'une en vérité, quand il vit qu'un visiteur était présent. Il reconnut du premier coup d'oeil le jeune Walono, un ancien nouveau venu qu'il avait suivi avec un certain intérêt. Il s'étonnait un peu de sa présence mais en était content. Il arriva, pieds nus et torse nu, visage rougi et cheveux trempés, devant le jeune Français lui tendant une main amicale.

-Tiens donc, Walono, un plaisir de vous voir ici, que nous vaut cet honneur?

Walono fut ravis de voir une tête connue et appréciée et s'empara de la main de Luun qu'il serra avec vigueur. Cette homme lui inspirait un profond respect et sa tenue décontractée ne genait point du tout.

-Ravis de vous voir Sir Luun.

Le jeune chercha les mots pour répondre au mieux à la question, c'est sans doute au pourquoi de sa venue qu'il aurait du réfléchire avant tout.

-Ce que je fais ici.. Et bien.. ça fait un moment que je rencontre de plus en plus de loup que j'apprécie, et je me suis dis pourquoi ne pas passé les saluer une fois, c'est l'occasion de mieux les connaître et peut-être tisser des liens. Mais événement après événement, j'ai jamais vraiment pris le temps.

Fouillant la salle du regard, le petit bretteur vérifia que personne que personne d'autre n'avait échapper a sa vision.

-Pis bon, soyons franc, j'avoue que j'espérais aussi retrouver ici votre délicieuse Nyaria et lui faire une surprise.

Le visage du jeune homme s'empourpra un instant en parlant de la demoiselle et fit des efforts a moiter dissimuler pour se contrôler, ce qui en soit put passé pour assez ridicule. Lorsqu'il se sentit prêt à continuer, il indiqua la petite croix qu'il portait et poursuivit.

-Sinon, la dernière raison de ma venue est plutôt d'ordre politique. J'essaie au mieux d'aider Philippe-Auguste à faire connaitre la guilde du Prieuré et de lui donner une bonne image. Donc si besoin est, je peux répondre à des questions adressées au Prieuré ou servir d'ambassadeur.

Il tâche de voir ce qu'évoquait le Prieuré dans le yeux de Luun lorsqu'il en parla. Puis à nouveau les paroles du jeune devinrent moins fluide, décidément, parler avec trop de sérieux de sujets délicats n'était pas encore chose aisée. Il se détendis néanmoins a nouveau et repris.

-Enfin, la soirée est longue, et si vous n'avez rien de prévu ce soir, je pourrais éventuellement trinquer avec vous? J'ai tout le temps de discuter de tout puisque le calme semble enfin revenir sur notre colonie!

La guerre était finie, chacun pansait ses blessures, un peu de repos me ferait du bien après ses durs combats

Je pris le chemin de ma taverne je savais que je retrouverais les loups

Une fois arrivée je poussais la porte,

Luun et un inconnu étaient là, je me dirigeais vers eux d’un pas léger et désinvolture
J’embrassais luun comme à mon habitude,

Je souris en voyant l’inconnu avec une rose « que c’est mimi »
-c’est pour une louve cette belle rose

-bienvenu dans notre tanière
-Moi c’est alex »la louve »
-Puisse-je vous offrir un verre

« Hooo … Encore perdue … »

*Je récupérais les dés par terre et souris à Marc, entrain d'essuyer les verres
et me regardant, exaspéré*

- Ecoute, y a aucunes occupations en c'moment, à part cette foutue guerre, mais estropiée comme je suis, j'peux pas y aller ! Donc, le Jeu, même toute seule, j'en profite ! Mais j'espère que la prochaine fois tu sortiras de ton mutisme et te mesurera à moi !

*J’étais adossée à l’intérieur du bar, l’endroit que Marc occupait d’habitude.
J’essayais désespérément de le faire changer d’avis : participer à ma
partie de dés. Mais bien sûr, c’était non.

C’est à ce moment-là que j’entendis la porte s’ouvrir et
quelqu’un entrait. Je jetai un rapide coup d’œil, entre les verres de Marc et la
coupelle de fruit, pour savoir qui c’était. Walono était là, mais Luun vint
aussitôt et s’occupa de lui, Alex aussi.

Ne voulant pas abandonner mon jeu sur une note négative, je
repris les cubes dans mes mains et les secouai vigoureusement, pour les laisser
tomber par terre à nouveau. Voyant les résultats, je poussai un cri de joie, ce
qui effraya Marc. *

« Hahaaaarrr ! J’ai gagnéé ! »

*Je remis les dés dans ma sacoche et voulu sauter sur mes
pieds, mais c’était sans oublier ma blessure, souvenir du combat avec Ulysse, je retombai sur mes fesses.*

« Ouch, sacrebleu ! »

*Je m’aidai du bar pour me relever, ma jambe valide portant
mon poids puis le longeai et boitillai jusqu’aux Loups.
Comme bonjour pour Luun, je lui enfonçai un doigt dans les
côtes, c’était tentant, avec son torse nu.
Je fis la bise à Alex puis me tournai vers Walono.*

« Hébé, j’aurais pas deviné que tu venais … Non non !
Bien, bah bienvenue ! Tu es là pour Nyaria ? Elle doit pas être bien
loin … ».

*Je fis vagabonder mon regard sur la pièce, les pensées déjà
loin, attendant des remarques des autres personnes*.

Walono vit la louve arriver et inclina la tête lorsqu'elle se tourna vers lui puis la salua.
Il pensait que la rose était restée hors de vue, mais encore une fois, il n'avait pas pensé que les gens pouvais venir d'ailleurs que devant lui...

-La rose.. Euh... Ben oui, c'était une surprise pour Nyaria... Fin un cadeau...

*Merdouille, je m'enfonce...*

Le jeune mousse prit une tinte écarlate mais fit comme de rien et tenta de poursuivre et d'articuler normalement.

-Enchanté de vous connaitre demoiselle Alex. Moi c'est Walono,bretteur pour vous servir. Et un verre ne serait pas de refus après les tous les combats qui nous ont occuper ces temps-ci.

Puis vint Amandine, visiblement en mauvaise état. Le jeunet lui indiqua une chaise encore inoccupée pour qu'elle se joigne à la table.

-Ravis de vous voir aussi Amandine, asseyez-vous donc.

La franchise d'Amandine en parlant de Nyaria n'arrangea pas ses couleurs. Il fit glisser la rose sur ses genoux le plus discrètement possible.

-Ben je suis aussi venu pour mieux connaître votre meute. J'ose me prétendre de vos amis Amandine, mais autant Luun que vous même, je ne vous connait à vrais dire pas énormément... donc je suis aussi venu dans l'optique de renforcer et de créer des liens avec vous tous.

Il faudrait qu'un verre arrive assez vite, que le spectacle ridicule qu'il présentait cesse et que ses couleurs reprennent une couleur normale. Au moins avant l'arrivée d'une nouvelle personne.

Luun souriait devant la timidité ou toute autre chose que ce fût mais qui faisait rosir Walono. Il était jeune et sincère, et il appréciait cela. Il lui tappota l'épaule alors qu'Alex arriva. Après un échange de bises, et un petit rictus joueur envers Amandine lorsque celle-ci vint lui titiller les côtes, il alla derrière le bar et revint un peu plus tard. Entre temps Marc était revenu avec cidre, eau, rhum; le tout accompagné de brioche faite le matin même. Un pot de miel l'accompagnait.

Luun lui arriva avec un fin vase rempli d'un peu d'eau.

-Peut-être souhaiteriez vous mon ami, donner à cette rose de quoi s'abreuver? Pour sûr elle appréciera le traitement autant que vous une rasade de rhum!

Le Loup Blanc avait écouté Walono répondre et après s'être assis face à lui, se servant une bolée de cidre, il reprit la parole.

-Faîtes comme chez vous surtout et servez vous hein! Ici nous sommes entre amis. Je trouve courageux, et intéressant, que vous ayez choisi de venir ici de votre propre chef. Certes peut-être dans un certain but plus en particulier mais ma foi, cela reste courageux. Car vous n'êtes pas sans savoir que vivent ici des bêtes sanguinaires et folles, sisi, vous le savez, les Louves.

Luun lui fit un grand sourire, tout en s'attendant à une réplique des dites personnes.


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[Désolée pour les lignes sautées, je sais pas pourquoi ça me fait ça ...].

J'acceptai la chaise avec soulagement et sourire, pour une fois que ce n'était pas moi qui la proposé ...

-Ben je suis aussi venu pour mieux connaître
votre meute. J'ose me prétendre de vos amis Amandine, mais autant Luun
que vous même, je ne vous connait à vrais dire pas énormément... donc
je suis aussi venu dans l'optique de renforcer et de créer des liens
avec vous tous.

- Pour sûr, vous êtes un ami, mais est-ce que les amis se vouvoient ?

De la malice se peint sur mon visage, puis je portais une coupe de rhum à mes lèvres, je me remettais à l'alcool, pour oublier la douleur, évidemment.

-Faîtes comme chez vous surtout et servez
vous hein! Ici nous sommes entre amis. Je trouve courageux, et
intéressant, que vous ayez choisi de venir ici de votre propre chef.
Certes peut-être dans un certain but plus en particulier mais ma foi,
cela reste courageux. Car vous n'êtes pas sans savoir que vivent ici
des bêtes sanguinaires et folles, sisi, vous le savez, les Louves.

Pour une fois, je ne savais quoi répondre à
Luun. Je ne pouvais pas le taquiner, car en cas de contre-attaque, je
me ferais renversée mais je ne pouvais être sérieuse, car cette
question ne demandait pas une réponse concrète.

Je mimais alors un félin, avec mes doigts tout en disant "Grrr" puis
j'éclatais de rire, pour qu'on comprenne que je n'étais pas sérieuse.

Amandine s'asseyait, Luun était allé chercher à boire pour tout ce petit monde. La conversation s'installait petit à petit ce qui mit petit à petit Walono à l'aise. Certes pas encore décontracter, mais il pouvait parler avec moins de retenue est plus ouvertement, il semblait vraiment être bienvenue en ce lieu.

- Pour sûr, vous êtes un ami, mais est-ce que les amis se vouvoient ?

- Je pense que l'on peut mettre ça sur le conte de mes défauts me venant du continent.
Il m'est difficile de tutoyer des gens sans que l'on m'en ait autorisé au préalable,
et il est plus rare que ça vienne spontanément... Mais heureusement ce n'est pas
le pire des défauts. Et ce n'est pas pars que j'ai le vouvoiement trop facile que
ceux qui le subisse ne sont pas des amis sincère.

Explication confuse, mais il pensait que le message était passé. Il sourit au loup pour appuyer ses dires. Luun revint a ce moment la.

- Peut-être souhaiteriez vous mon ami, donner à cette rose de quoi s'abreuver?
Pour sûr elle appréciera le traitement autant que vous une rasade de rhum!

Et voila qu'il n'y avait plus moyen de la garder pour soit, mais il fut reconnaissant d'avoir le moyen de garder la rose au mieux pour le moment opportun. La rose fut donc déposée dans le vase et le bol saisit. Il trinqua avec les personnes présentes et bu une gorgée.

- A la France et au amis!

- Faîtes comme chez vous surtout et servez
vous hein! Ici nous sommes entre amis. Je trouve courageux, et
intéressant, que vous ayez choisi de venir ici de votre propre chef.
Certes peut-être dans un certain but plus en particulier mais ma foi,
cela reste courageux. Car vous n'êtes pas sans savoir que vivent ici
des bêtes sanguinaires et folles, sisi, vous le savez, les Louves.

Walono retint de justesse un petit rictus et se contenta de sourire à la dernière remarque. Il répondit à l'ensemble des loups concernant la venue de son propre chef.

- Vous savez, en arrivant sur l'île, j'avais la conviction de devenir l'une des plus fines lames de l'île.
Et je compte encore le devenir. Mais au cours de ma progression, je me suis rendu compte qu'il est
impossible d'y arriver seul. Sans même y penser, je me suis entouré d'ami et compagnon qui m'ont
aidé, conseillé et accompagner dans différente épopée. De mon côté j'ai fait au mieux pour ces
personnes sur le moment, j'ai essayé d'agir au mieux pour notre nation.

Une petite pause pour reprendre un gorgée du cidre et mettre de l'ordre dans ses idées. Lorsqu'il parlait trop, ce qu'il disait devenait vite incompréhensible pour ses interlocuteurs.

-C'est en rencontrant tout a fait par hasard des amis que j'ai commencé à me posé ces questions.
Par exemple: Amandine, peut après la guerre, je vous croise, vous soignez mes plaie et je vous en
remercie. Je me dis en moi que j'ai de la chance de compter cette fille là parmi mes amis. Et la me
revint tout à coup une question que j'ai pour trop de corsaire. Mais au fond, la connais-je vraiment...
Mis à part qu'elle est soigneuse et bretteur, que c'est une terrible louve...

Petit sourire en parlant de terrible louve en repensant à la mimique d'Amandine

- ... je me dis que j'en sais peu et que c'est dommage. Alors j'ai pris les choses en main et me voilà!

Walono pris un aire fière et important quelques secondes, puis relâcha tout et rit de bon cœur.

- Bon, c'est évident qu'on va pas tous ici ce connaître parfaitement après cette visite,
mais c'est en tout cas un début et je pars du principe que toute expérience est bonne prendre.

Finissant sa déclaration, il repris le bol, le leva pour faire santé à nouveau et vida son contenu. (En espérant que le bol en question n'est pas trop grand.)

C'est en rencontrant tout a fait par hasard des amis que j'ai commencé à me posé ces questions.
Par exemple: Amandine, peut après la guerre, je vous croise, vous soignez mes plaie et je vous en
remercie. Je me dis en moi que j'ai de la chance de compter cette fille là parmi mes amis. Et la me
revint tout à coup une question que j'ai pour trop de corsaire. Mais au fond, la connais-je vraiment...
Mis à part qu'elle est soigneuse et bretteur, que c'est une terrible louve... Je me dis que j'en sais peu et que c'est dommage. Alors j'ai pris les choses en main et me voilà !

Je hochais la tête, il avait raison.

-Certes, mais voyez-vous, au fond, vos amis, même si cela fait des années que vous les connaissez et qu'en eux repose votre entière confiance, il y a des moments où ils vous décoivent, ou vous ne les comprenez pas ... Mais cela reste vos amis.

Je me mordis la lèvre, pas très sûre de bien me faire comprendre.

-Mais certains parfaits étrangers, en ne vous connaissant pas, on parfois de bien meilleurs conseils ...
Enfin, tout cela est tordu, et j'espère que dans mes paroles vous ne comprenez pas qu'on ne désire pas votre amitié ...

Je levais les yeux au ciel, certaine de m'emmêler les pinceaux, comme toujours.
Je cherchais un moyen simple de lui faire oublier mon charabia ... Et une idée me vint. Je lui tendis la main, en souriant, tout en lui disant :

-Ami.

Les débuts d'explication valurent à Amandine un lever de sourcille de la part de Walono.
Mais il finit par en saisir le sens, ou du moins l'espérait-il. Le final l'en persuada et il pris la main tendue et la serra chaleureusement.

- Ami!

Reprenant sa main devant lui, le petit bretteur proposa une nouvelle tournée de cidre et en versa a ceux en désirant avant de re-remplir son bol. Il titilla le bord et s'amusa avec les ondes sur le liquide pour se donner le temps de réfléchir au remarque d'Amandine.

- Tu as sans doute raison concernant les conseils. Mais je fais le choix
de miser d'abord sur ceux qui compte pour moi avant les autres, tout
en réfléchissant à ce que l'on nous dit ou fait évidement...

Termine la dessus et jette un œil en direction de la porte, espérant toujours y voir passer la tête d'une loupiotte.

La jeune femme était souvent dehors ces derniers temps, complétant ses cartes, ses notes, rappatriant quelques plants parfois. Elle ne revenait pas nécessairement dormir à l'antre, passant parfois plusieurs nuits en extérieur. Mais elle devait de toute façon revenir régulièrement pour déposer ce qu'elle trouvait, mettre à jour ses notes.

C'était donc après quelques jours d'absence qu'elle rentrait finalement. Elle passa donc la porte, équipée de ses affaires de voyage, poussant un joyeux...

- Salut les loups !

... avant même de réellement regarder si quelqu'un est présent. C'est en le faisant qu'elle vit alors Walono, son air joyeux se muant en un agréable sourire mêlé à de la surprise. Walono... son coeur fit un bond, elle avait envie de se jetter dans ses bras. Mais la présence des autres loups la fit se retenir. Elle n'en avait jamais vraiment parlé, et restait timide sur ce genre de sujet. Elle ne tarda pas à s'empourprer à son tour. Elle parla d'une voix un peu moins emportée, mais tout aussi chaleureuse.

- Walono... quelle surprise... je suis heureuse de te voir.

Elle s'approcha doucement de lui, sans rien avoir déposé de ses affaires. Elle tendait quelque peu ses mains en avant, ses yeux n'arrivant à se détacher des siens, toujours aussi souriante et le teint rosi.