Fête chez les Loups

« Faut pas pousser mémé dans les orties ! »

Amandine croisa les bras sur sa poitrine et fusilla Marc du regard qui venait de lui annoncer –on ne sait comment– qu’il s’était trompé de vin pour la fête. Elle toisa les tonneaux avec une moue embarrassée.

« Château Margaux ! Ce n’était pas si compliqué non ? Retournes-y ! »

Marc, bien qu’Amandine se moquait de lui souvent, savait que c’était selon elle une marque d’affection. Il abdiqua sans soupirer, posa son torchon et sortit de la maison.

Amandine s’empara de la serviette que Marc venait de poser et continua la tâche qu’il avait commencé, à savoir nettoyer tous les verres à vins de sorte qu’ils soient étincelants pour la soirée. Elle n’était pas sadique au point de lui laisser tout faire, comme un esclave.

Une fois qu’elle eût fini, elle monta à l’étage et entreprit d’écrire toutes les invitations.
Satisfaite, elle imposa son sceau et envoya ses pigeons.

Amandine, enfin prête, sortit de sa chambre. Elle descendit les escaliers, la tête ailleurs puis arriva dans la salle.
"Kristal ! Hernanone ! Bonjour".
Soudain stressée, elle se précipita derrière le comptoir et découvris le vin. Avec un soupir de soulagement, elle s'empara d'une bouteille.
"Pardonnez-moi, tout n'est pas au point. C'est la première fête que j'organise. Et même chez moi, je n'arrive pas à être à l'heure".
Marc ouvrit la porte à ce moment-là, les mains chargées de plateau remplis de petit-fours. Il les disposa sur les tables prévues à cet effet puis entrepris de placer les bouteilles aussi.
"Je crois que tout est en place maintenant, venez. Nous avons de somptueux fauteuils, ce serait idiot de rester au bar".
Elle s'installa donc sur un canapé rubis et débouchonna la bouteille.
Les autres invités ne tarderaient plus, ce qui rendait Amandine on ne peut plus nerveuse, comparée à ses habitudes. Elle déglutît péniblement.

Les festivités allaient bientôt battre leur plein.

La maîtresse de cérémonie et les premiers convives s'étaient à peine installés qu'une étrange invitée fit son apparition dans la salle de réception des Loups.

Longue de huit mètres et large d'environ trois, la nouvelle venue, toute de bois et de cordages vêtue, affichait les couleurs de la Hollande.

Une... chaloupe.

Bien évidemment, il n'était guère courant de voir une telle embarcation se mouvoir par elle-même, qui plus est sur terre, et retournée. Aussi, c'est tout naturellement que le regard d'un éventuel observateur, après s'être attardé quelques instants sur la coque recouverte de motifs criards et maladroitement dessinés représentant des loups, se portait instinctivement vers le sol. En l'occurence, deux paires de jambes semblaient faire avancer tant bien que mal le frêle esquif, ce qui donnait une explication un peu plus rationnelle à ce phénomène troublant.

Un gloussement aviné et indéniablement féminin retentit à travers la charpente, suivi de près par un gémissement de douleur.

- Aïe ! Je... je me suis cognée, je crois...

- On sera bientôt au bon endroit... Fais moi confiance Cath', hé hé hé...

Cahin-caha, la chaloupe continua son chemin à travers la pièce, pour finalement arriver au pied du canapé où trônait Amandine, le heurtant sans ménagement.

- Ouch ! Gab'... C'est la dernière fois... la dernière fois que tu te mets devant, tu m'entends ?!

- D'accord d'accord... Bon, attends, je vais voir ce qui nous bloque.

Du bruit dans la rue attira son attention. Massam pensa qu'une fête se déroulait chez les Loups. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas salué ses amis Loups, accaparé qu'il était par ses fonctions.
L'ambiance allait bon train.
Il reconnut Kristal qui lui expliqua les nouvelles fonctions d'Amandine.
- Félicitations ! Nous aurons à parler dans l'avenir, chère "Collègue". Mais pour ce soir, trinquons !

Hernanone ne leva pas la tête à l'entrée de Kristal. Elle garda le nez plongé dans son livre mais l'observa s'installer du coin de l'œil. La Rousse n'avait rien à lui dire et elle souhaitait pas engager la conversation avec elle.

Elle humectait légèrement son doigt pour faire tourner la page qu'elle venait de finir lorsque Amandine la maîtresse des lieux fit son apparition. La jeune femme invita ses convives à prendre place sur les canapés rouges qui se trouvaient un plus loin dans la salle.

Hernanone les inspecta d'un rapide coup d'oeil sans grande envie. Elle préférait de loin les tabourets du bar, ils lui permettaient d'observer toute la salle sans avoir l'air avachie.

Tandis qu'elle observait du coin de l'oeil les deux femmes se servir à boire, une étrange chose fit son apparition...Quelquechose qui sortait de l'ordinaire, vraiment très bizarre...La Rousse, fort curieuse, posa son livre pour s'intéresser de plus près à cette mystérieuse apparition.

Une voix fort reconnaissable la tira de son étude....Elle ne pouvait l'avoir oublié, lui qui l'avait traité de sorcière en pleine rue...

Hernanone pivota sur son tabouret pour faire face aux quelques convives présents dans la salle, et c'est d'un sec et méprisant que sortirent les quelques mots s'adressant à Massam:

"Mon cher Massam, avez-vous pu extraire quelques onces de sorcellerie de ma mèche de cheveu ? Il ne faudrait pas que je faillisse à ma réputation...."

Une sourire mesquin s'était dessiné sur les lèvres de la Française.

Poppea était passée à la taverne du lys, où Krisal avait laissé un message à son intention. Ce soir les festivités se passeraient à la taverne de loups. Amandine était à l'honneur, de nouvelles responsabilités lui étaient attribuées.

C'était la première fois que Poppea prenait le chemin de la taverne des loups.
Elle se dirigeait d'un pas léger et heureux de retrouver une vieille amie...

Elle entra dans la taverne, la salle était accueillante et un petit groupe de personne se massait déjà autour d'Amandine.

Quelle ne fut pas la surprise de Poppea de voir Massam face à Hernanone.
Cette île était vraiment trop petite pour toutes les deux!

"Mon cher Massam, avez-vous pu extraire quelques onces de sorcellerie de
ma mèche de cheveu ? Il ne faudrait pas que je faillisse à ma
réputation...."

Une sourire mesquin s'était dessiné sur les
lèvres de la Française.

Poppea arriva juste derrière elle.

"Rien de bon, je n'en doute pas!
Bonjour Massam."

Massam sourit de son intervention.
Hernanone se retourna vers elle.

A Hernanone.

"Il reste encore des personnes charitables dans cette ville pour vous invitez à une soirée?"

Poppea Tournait déjà la tête pour chercher son amie Amandine.

Amandine discutait aimablement avec Kristal et regardais Hernanone lire quand une ... chose passa la porte.
On aurait une chaloupe, avec des voix à l'intérieur. Elle en reconnût une.

Gabrielle, quand vous m'avez parlé de votre am... Connaissances, je pensais que ce serait une personne. De chair et de sang.

Puis elle entendit une seconde voix et n'eût pas le temps de la reconnaître que déjà l'attelage fonçait sur elle. Elle eût le réflexe de boucher le haut de son verre avec sa paume pour ne pas perdre le précieux liquide. Quelle réflexe me direz-vous, elle aurait pu se lever, mais peut-être l'alcool lui était-il déjà monté à la tête. Une onde de choc parcourût le canapé et Amandine jura tout bas.

Mais enfin, comment diable cette chose est-elle entrée ? La porte !

Amandine jeta un regard horrifié vers l'entrée qu'elle pensait en morceaux mais soupira de soulagement. Tout était à sa place. Elle remarqua Massam et le remercia puis lui dis que le travail attendrait le lendemain s'il le voulait bien, ce n'était pas tout à fait le moment.

Mon cher Massam, avez-vous pu extraire quelques onces de sorcellerie de ma mèche de cheveu ? Il ne faudrait pas que je faillisse à ma réputation...

Amandine fronça les sourcils en entendant Hernanone, le peu de dame qui subsistait en elle lui souffla que les altercations n'avaient pas leur place dans les fêtes. Elle ouvrit la bouche pour répondre quand Poppéa, venue elle aussi, la coupa.

Il reste encore des personnes charitables dans cette ville pour vous invitez à une soirée?

Amandine se leva et s'humecta les lèvres, puis se plaça dans le champs de vision de la Lyssoise qui la cherchait du regard.

Poppéa, il semblerait bien que oui. Pourtant je ne me qualifierais pas de charitable pour autant. Hernanone a autant que toi le droit d'être ici.

Soucieuse de bien faire, elle sourit gaiement et continua.

Mais ce soir, nous ne nous lancerons pas sur de grands débats. Je vous conjure de rester de bonne humeur et vous supplie de vous amuser, il y a assez d'espace et de monde pour vous éviter si besoin est.
Buvons !

Le perroquet de la gamine n'étonnait. Amandine louve alpha .... Le loup alpha ce n'est pas le chef de meute, le mâle dominant ?


A bien y réfléchir, tu y as ta place aussi, tant que le sang ne
coule pas ... à flot

Il y a bien longtemps que je ne m'étais rendue chez les loups d'Azur.

Et bien, ma fois puisqu'on m'y invitait...

Poussant la porte je constatais qu'il y avait beaucoup de monde et pas que des loups... Cette fois-ci entrée moins théâtrale. Je fais signe à Marc et lui tend mes armes. Du moins mes armes visibles, ma chère Destinée et mon pistolet. Qu'il les monte chez Luun ou ailleurs peu m'importe.

Une fois visiblement désarmée je m'avance.

Je reconnais la plus part des tête donc la Rousse chevelure d'Hernanone.


"Bonsoir à tous...."

c est avec un pince au cœur que je rentrais dans ma ma taverne..non plus maintenant

que de souvenir , malgré le silence de certain

aller alex tu es la pour ton amie Amandine

hé bonjours la compagnie

j 'allais voir Amandine lui fis la bise

comme cela tu prends du galon ma belle!

j'espère que tu as mis du champagne au frais....hihihiihihi

je sourirais...que des visages connus,

Je regardais en silence les personnes arriver une à une. Je sentais mon Amandine stressée, tentant de mettre à l'aise tout le monde. La tache risquait d'être dur au vu des différentes personnalités présentes.

Massam, Poppéa, Hernanone, Alexiane, et..hum..Anne, cela faisait bien longtemps que je ne l'avais vu celle là, ça me manquait pas à vrai dire. Je choisis de l'ignorer et alla à la rencontre d'Alexiane.

Je lui chuchottais
Dis moi, ils sont où les loups ?

évite d'éclater de rire

dans leurs tanières....

hé oui ce n'est plus les fêtes que nous avons connues

aller ma biche viens on va leurs monter

Hernanone sourit à son hôte, un sourire amicale et franc.

"Amandine, je vous remercie pour votre invitation. Elle m'a fait grand plaisir. Et je suis heureuse de vous voir à un tel poste. Une femme telle que vous n'en méritait pas moins.

La Rousse tourna un instant le regard vers Poppéa. Un regard plein de froideur, de mépris.

Je ne vous ai pas adressé pas la parole il me semble....La salle est bien assez grande pour que n'ayons pas besoin de nous croiser...Restez donc avec vos deux greluches d'amies et oubliez-moi...Vous vous rendrez service et à moi aussi, par la même occasion...

Détournant la tête des Lyssoises, Hernanone salua la Tigresse. Son visage retrouva son petit sourire en coin, ses yeux reprirent leur pétillement...Enfin une femme, une vraie dans cette taverne, en dehors de la maitresse des lieux....

"Bien le bonsoir Anne, quel plaisir de vous revoir....Cela fait bien longtemps. Je commençais à trouver que cette taverne manquait de femmes de caractère....

Salty dog avait reçu la missive, quelque peu froissée par le messager, mais toujours lisible.

" Une fête tabernacle ! la nouvelle maitresse de guilde sait y faire ! "

Ouvrant la porte en grand, un tonneau de Rhum sous chaque bras. Les dépose sur le bar et déclame à la cantonade :

"Bien le bonsoir la compagnie ! Marc sert moi donc une tournée générale de ce breuvage, ça réchauffera les cœurs et les corps de nos convives !"

S'inclinant légèrement devant Amandine :

"Mademoiselle merci de cette invitation et félicitations pour votre avancement, vous allez faire honneur à cette guilde !"

Se retournant pour faire face à Alex, Kristal et Hernanone, se recoiffe (ou du moins essaie de découvrir ses yeux cachés sous une épaisse tignasse à la propreté douteuse)

" Mesdemoiselles vous êtes plus séduisantes à chaque fois que je vous rencontre ! Marc s'il te plait 4 coupes de champagne je n'ai pas souvent l'occasion de trinquer en si aimable compagnie !"

Du coin de l'oeil Salty remarqua Anne qui n'était pas tout à fait à l'aise sans son lourd ceinturon

"Mademoiselle, j'ai une vieille cicatrice qui vous appartient il me semble ... au diable ses querelles d'un autre temps, au comptoir de Marc nous sommes tous égaux !.. Marc, une cinquième coupe s'il te plait !"

une femme de caractère... Poppea rigolait intérieurement, d'une femme qui portait encore les stigmates de coups portés par son anglais...
Un frisson parcourut son dos à la vue d' Anne.
Cette taverne ressemblait de plus en plus à un repaire de pirates.


-Dis moi ma chère Amandine, tes perroquets se sont perdus en chemin pour se retrouver aux mains de pirates?
félicitation encore pour ton nouveau poste, mais je dois partir...

Poppea salua ses soeurs lyssoises, et fit un clin d'oeil à Massam.

"Hernanone, il y avait longtemps effectivement, trop longtemps peut-être.

Tu va te griller comme aspirante à me saluer si ouvertement."

J'éclate de rire.

Je salue Salty Dog d'une inclination de tête.

"Mes armes sont toujours restées loin de moi quand je viens chez les loups et ceci depuis mes premières venues."

Je jette un œil en coin à Alex mais sans m'attarder. Le champagne retient mon attention.

"Merci"

Entendant les propos de Kristal, Amandine s'approcha.

Oui, ils ont des choses à faire. Mais ils arriveront dès qu'ils pourront.
Je ne vous suffis pas ?

Elle fît la moue, la mi-boudeuse mi-vexée, celle qui marchait à tous les coups. Elle apercevait déjà Salty du coin de l'oeil et le vis s'approcher.

Je te remercie Salty, mais ... Tu as ramené à boire ?

Amandine fronça les sourcils, se demandant si le château Margaux serait délaissé. Oh, ça, elle ne leur laisserait pas faire !
Elle s'empara de la bouteille et versa plusieurs verres qu'elle apporta aux convives, les forçant presque à boire, tant pis si son image en prenait un coup.

Goûtez-moi ça.

Elle écouta Poppéa et ne répondit pas, elle lui sourit juste du coin des lèvres, se mordant la langue pour se taire.

Allez Amandine, sert moi un verre, au lieu de bouder, les absents ont toujours tord, profitons de tes petites fours qui m'ont l'air excellent.

Regarde Anne et Hernanone et lui chuchotte à l'oreille avec un large sourire
Les plus mauvais, tu les gardes pour les deux là bas...

en entendant hernanone je viens me planter devant elle

madame il ne me semble pas vous connaitre,je ne vous permet pas de me traiter de greluche

je ne ferais pas de scandale c'est la fête de mon amie Amandine et pour finir sachez que je suis une ancienne louve
certes depuis peu de temps j'ai rejoins amis du lys

je la délaisse avec dédain

*sourire suave *

tiens la tigresse cela te rappelle de bon souvenir .....

Savoir Alex s'être fait remettre à sa place ici même une nuit de cyclone, pour sûr c'était un bon souvenir. Même si je ne parlait pas à haute voix, un sourire que je ne pu retenir vint sur mes lèvres à cette évocation.

"J'ai passé de douces journée ici, comme nul part ailleurs. Et des folles soirées avec Luun et Marc."

Regardant Alex de la tête au pied avec son décolleté toujours provocateur et son ton acerbe j'ajoutais de ma voiix polie.

"Mais je vois que certaines choses ne changent pas..."

Fatigué et très prit par le travail qu'il avait accumulée les dernières semaines, il trouva quand même du temps pour saluer ses anciens frères et fêter comme il se doit l'avancement d'Amandine .

Après avoir saluer ses connaissances, s'approche de Marc et lui demande un verre .

regarde Anne et éclate de rire

ma chère je faisais référence a une certaine danse.....

quand a me faire remettre a ma place j'ai eu une explication avec ladite personne et a préfère passer sa colère sur moi que sur une invitée *politesse oblige*

d'un signe de main
aller très chère votre amie vous attends

se dirige vers le grek

ravie de te voir,tu m'offre un verre

lui dédie son plus beau sourire